Des précieux moments amicaux et poétiques à la Fondation Moktar Ould Daddah (Juin 2009).

La Fondation Moktar Ould Daddah a organisé mardi dernier à son siège, en fin d’après-midi, une cérémonie riche en couleurs, au cours de laquelle des poètes de grande renommée locale avaient présenté, à un public venu nombreux, certaines de leurs œuvres sur la Mauritanie.

Au cours de cette cérémonie culturelle de grande portée, à laquelle nous avait habitué, la Fondation Moktar Ould Daddah, les invités ont pu également se rendre dans le standing d’exposition de la Fondation, qui présentait de très beaux tableaux, à côté de portraits mémorables de la glorieuse ère politique du Père de la Nation, Me Moktar Ould Daddah.

Plusieurs personnalités des milieux culturels, intellectuels, dont des grands talents de la poésie, de la peinture et du cinéma avaient assisté à cette cérémonie vivement saluée, en présence également d’autres invités de marque dont des ressortissants expatriés.

On note également la présence de l’Emir des Poètes Ould Bamba à cette cérémonie. Parmi les poèmes lus aux invités au cours de cette cérémonie, agréablement agrémentés par des mélodies de l’ardine et de la guitare, on cite « Nouakchott » et « Adrar » (Michel Treutenaere) « Fleuve » (Haitié,), « Nouadhibou » ( Ould Bouleiba) « poésie en arabe » (Ould Idoumou) Tichitt (Mariem Daddah).

Dans une allocution qu’elle avait adressée à l’occasion de cette cérémonie du vernissage de l’exposition « Poésies de Mauritanie », présentée hier par Michel Treutenaere, au siège de la Fondation Moktar Ould Daddah, sa Présidente Mariem Daddah a rappelé le parcours de combattant fait par son association, grâce aux encouragements des amis de la Fondation, pour la réalisation de certains objectifs essentiels « servir le devoir de mémoire et contribuer en même temps, même modestement, à préparer l’avenir », dira-t-elle.

A propos de la présente exposition, il n y a pas mieux que la Présidente de la Fondation Moktar Ould Daddah pour expliquer les raisons. Dans ce cadre, Mariem Daddah « à vrai dire, et au-delà de ces circonstances, il y a à l’origine de cette exposition, une rencontre, celle d’un poète, Michel Treutenaere ». Et de d’ajouter à propos du célèbre poète « en effet, il y a quelques temps, il a bien voulu me confier son intention de publier les poèmes qu’il a écrits depuis qu’il réside en Mauritanie, et m’a invitée à les lire et, à travers eux, à entreprendre un voyage original dans cette Mauritanie qu’il aime et que nous aimons : par petites touches impressionnistes, l’auteur sait évoquer nos rivages infinis, nos oasis apaisantes, nos villes au grand âge et notre jeune capitale.Mais mon humble avis, il est allé au-delà », dira-t-elle.

Poursuivant sa présentation de la passion de l’auteur pour la Mauritanie, la Présidente de la Fondation Moktar Ould Daddah dira « au-delà des mots, des émotions et des rythmes, quelque chose d’autre retient l’attention : à son insu peut-être, l’auteur a réduit à néant ce que d’aucuns appellent le choc des cultures : sa démarche est celle d’un homme dont la remarquable humilité est nourrie de respect et d’amour pour l’être humain, quel qu’il soit, semblable ou différent de lui. Elle est celle d’un homme de dialogue et de paix ».

Devant de si grandes qualités chez le poète, Mariem Daddah n’a pu que présenter, au nom de la Fondation, des invités et de nombreux mauritaniens, ses remerciements à l’auteur, pour « avoir choisi, modeste écrin, notre Fondation, pour nous dire avec une grande pudeur, que demain, lorsque l’heure du départ aura sonné, vous vous souviendrez… », dit-elle. Evoquant l’autre aspect de la cérémonie, à savoir l’exposition, la Présidente de la Fondation indiquera qu’elle présente des « œuvres d’artistes français et mauritaniens, qui, ont mélangé eux aussi leurs talents à celui de Michel Truetenaere ».

Il s’agit de Madame Delarozière qui a dirigé le Centre Culturel Français de Nouakchott 15 années durant, de Khadijetou Mint Ismaïl, deS idi Yahya, Mansour Kébé « de brillants témoins de la jeune peinture mauritanienne », ainsi qu’Abderrahmane Ould Salem « l’homme de l’image, dont la compétence et le dévouement sont connus de tous ». Tous ont été remerciés par la Présidente de la Fondation Moktar Ould Daddah pour leur contribution.